Qu'est-ce que le SAGYRC ?

Déjà plus de 30 ans d’histoire

La recrudescence des inondations dans les années 80 à 90 a conduit naturellement à la création en 1991 d’un Syndicat d’Etude pour l’Aménagement et la Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières (SEAGYRC) regroupant à l’époque 12 communes. L’objectif était alors de diagnostiquer les dysfonctionnements du bassin et de définir une stratégie commune pour lutter contre les inondations. Le choix du niveau de protection contre la crue centennale est pris dès cette époque.

En décembre 2001, le SEAGYRC devient SAGYRC (Syndicat d’Aménagement et de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières). Il regroupe actuellement les 27 communes principales du bassin versant. Le 7 décembre 2002, le Contrat de Rivière « Yzeron vif » est signé, il couvrira la période de 2003 à 2008.

Le SAGYRC mène également un programme d’entretien régulier des cours d’eau, avec l’intervention de la Brigade de rivière (gestion de la ripisylve, confortement des berges …).

Pour obtenir la participation de toutes les communes amont à ce syndicat, engagement a été pris dès le début que le coût des ouvrages de protection resterait à la charge des communes inondées (Oullins - Ste Foy - Francheville). Cela a entraîné la faible contestation de ce projet dans le cadre du syndicat puisque les communes amont n’étaient pas impliquées financièrement. La décision majoritaire était ainsi biaisée pendant ces dernières années où Francheville était la seule commune opposée.

Le renouvellement du contrat de rivière est ensuite  abandonné au profit d’un PAPI (Programme d’Actions et de Prévention des Inondations) dont la labellisation par l’Etat est obtenue en décembre 2013. Une nouvelle version de ce PAPI est en cours de création sur 2023/2024.

La plus violente crue connue à ce jour sur le bassin eut lieu dans la nuit du 2 au 3 décembre 2003. Elle est  aujourd’hui  qualifiée d’occurrence trentennale. Sur un bassin déjà détrempé en période hivernale,  il aura fallu 20 heures de pluie pour atteindre la cote d’alerte. Quatre heures supplémentaires de pluie de même intensité ont provoqué l’inondation  (photo)